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Contexte et enjeux

L’utilisation des ovins pour de l’écopâturage se développe en France. Cette pratique permet une gestion écologique de terrains plutôt difficiles d’accès (sous-bois, zones humides, garrigues, pentes…). Aujourd’hui, le faible impact environnemental et la préservation de la biodiversité qui lui sont associés favorisent son utilisation en ville, pour la gestion des parcs et des bords de route.

La pratique du pâturage des terres cultivées par des ovins peut aussi avoir un intérêt agronomique. Les animaux consomment les restes des végétaux et les adventices après récolte ou bien pâturent des plantes fourragères semées en intersaison, entre deux cultures principales, en restituant des crottins et en ayant un effet positif sur le sol par le piétinement.

Ces nouvelles pratiques sont cependant mises en œuvre sans réelle évaluation de la contamination possible des animaux par des polluants environnementaux potentiellement plus présents et moins maîtrisés dans ces pâtures qu’en élevage conventionnel.

Objectifs

Le projet permettra d’obtenir des données nouvelles en lien avec les pratiques d'écopâturage et de pâturage en interculture. Les mesures de résidus devraient permettre de comparer ces techniques avec l’élevage conventionnel pour aboutir, si besoin, à des recommandations en matière de technique d’élevage (pâtures à réserver à certains types d’animaux par exemple). Les contaminants possibles en Ile de France font partie de l’exposome potentiellement source de risque pour la santé humaine

Unités INRAE impliquées

• Biologie de la Reproduction, Environnement, Epigénétique & Développement
• Laboratoire d'étude des Résidus et Contaminants dans les Aliments